Que vous soyez professionnel du paysage ou jardinier amateur passionné, vous avez appris comment semer ! Le semis, une première étape cruciale de réussite. Un semis raté est la principale cause de floraison salie et contaminée, presque toujours à cause du stock de graines de mauvaises herbes présentes dans le sol. Voici nos conseils de réussite.
En espaces verts et dans beaucoup de jardins, nous travaillons sur terre végétale importée ou d'un sol qui n'a pas été travaillé depuis plusieurs années. Ces terres contiennent généralement, en quantité, des graines de mauvaises herbes viables et toute action, tout travail du sol, a pour effet de rapprocher les graines de la surface et peut déclencher le processus de germination.
Il est essentiel de contrôler ces espèces indésirables avant l'ensemencement du mélange de fleurs. Et c'est tout à fait faisable, même si quelques problèmes particuliers peuvent persister avec les espèces de mauvaises herbes à germination tardive telles que le chénopode ou la rénouée persicaire puisqu'elles peuvent rester dormantes jusqu'à fin avril ou mai, donc tardivement après le semis. Ces deux espèces pourront être contrôlées plus tard, si elles apparaissent, pour les empêcher de se développer et de se resemer.
Contrôler le stock de semences de mauvaises herbes dans le sol est le facteur le plus crucial dans la préparation du lit de semences, pour s'assurer de réussir sa prairie fleurie, de la conserver propre et éviter la concurrence avec les fleurs. La préparation du semis par la technique du faux-semis permet de limiter cet impact des mauvaises herbes.
En savoir plus sur le faux-semis.
Les mélanges de semences de fleurs Euroflor ont prouvé leur capacité à pousser avec succès dans tous les types de sols et de climats, du sud au nord de l'Europe. Pour choisir le mélange qui vous convient, parcourez notre gamme.
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Le semis de la graine lui-même peut être considéré comme le deuxième maillon faible de tout le processus !
Les mélanges Euroflor sont généralement semés à une densité de 2 à 10 g/m², selon le lieu, la saison, et le mélange. Le semis peut être manuel en mélangeant la semence à du sable et être fait à l'aide d'un épandeur manuel. Si vous n'avez pas l'habitude due semer à la main, vous pouvez vous entraîner avec du sable seul ! Ensuite, mélangez la graine avec beaucoup de sable et passez plusieurs fois sur la zone pour assurer une répartition uniforme.
Découvrez les étapes de semis d'une prairie fleurie ici.
La tentation de semer à une dose plus élevée que celle recommandée doit être évitée car la compétition entre les plantes (plus denses) les oblige à pousser plus hauts donc à devenir plus faibles (longue tige et perte d'énergie), ce qui entraîne le développement de moins de fleurs et des risque de dégâts causés par le vent.
Selon la région et les conditions pédo-climatiques, il est conseillé de semer entre fin mars et juin au printemps ou de fin août à début octobre en automne. Tout dépend aussi si vous aurez la possibilité d'arroser pendant l'installation, si besoin.
Voici la troisième étape importante : surveiller l'humidité du lit de semences pendant l'installation. Il faut adapter l'apport d'eau selon la pluviométrie et éviter un stress hydrique. Alors que des arrosages fréquents et superficiels peuvent être adaptés au début pour accompagner la germination, à mesure que les racines se développent progressivement, l'humidité du sol est nécessaire en profondeur et non en surface. Cela signifie que des trempages profonds moins fréquents sont nécessaires.
Nous vous avons expliqué quelques étapes-clé pour un semis réussi. Vous pouvez aussi les découvrir plus en détail en vidéo : Film "Comment semer une prairie fleurie ?".
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